Un homme fait féférence aux conditions nécessaires afin d’inscrire un enfant à une école francophone. Γ.Κ.: Notre fillette irait à la maternelle; dans notre quartier il n’y avait pas d’école anglophone, mais à cinq pieds de notre maison il y avait une école francophone. Je communique avec ma femme pour que nous l’envoyions à l’école francophone pendant deux-trois ans et par la suite, quand elle grandira un peu, nous pourrons l’envoyer à l’école anglophone avec l’autobus, si elle le prendrait. Ma femme me dit : « D’accord », je rentre à la maison du travail le soir, je dis : « As-tu inscrit l’enfant? », elle me dit : « Ils ne l’ont pas accepté », «Quoi?» je dis, elle dit «Ils ne l’ont pas accepté parce que nous ne sommes pas Catholiques». Je n’arrivais pas à comprendre, le lendemain je vais seul à l’école, il me dit : « La loi 68 nous interdit d’accepter les enfants qui ne sont pas catholiques », loi du Québec, « Si vous voulez », il dit, « Changez la religion de l’enfant, rendez-la catholique, nous allons l’inscrire tout de suite », je dis « Merci beaucoup, vous m’obligez ». Je me suis levé et je suis parti, et à partir de ce moment j’ai essayé avec méthode d’apprendre le français petit à petit. Croyez-vous que mon cerveau, à cause de ces deux évènements évidemment, refusait d’apprendre le français?