Γ.Π.: Le Canada, tout d’abord, je ne me suis jamais laissé l’aimer. Je ne mettrai pas le Canada avant la Grèce. Peu importe si j’ai passé un bon moment ici. Mais je ne voulais pas accepter qu’il y a mieux que la Grèce, j’imagine, et je pense que beaucoup d’entre nous, les vieux, même si on vit ici, on va peut-être mourir ici, j’imagine, on accuse l’endroit où nous sommes. Ceci dit, comparé à la Grèce… Eh, eh bien, ça ne peut pas… la Grèce est vraiment, vraiment bien, surtout pour les vacances, très, très bien. Ici… Avoir l’esprit en Grèce et y habiter, la vie devient difficile, c’est ça et tu n’aimes pas la vie ici, comme aller en voyage, aller en vacances quelque part au Canada et donc, disons, vous passez un moment difficile. Difficile dans le sens où tu as ton état d’esprit en Grèce. Pour certains, ça fait peut-être cinq ans, dix ans avant d’y aller. Cependant, l’esprit est coincé là-bas. Ça, d’un côté n’est pas si bon, car ta vie est très fermée. Ça veut dire tu fais dodo-boulot, boulot-dodo, rien d’autre. Alors que tu pourrais vivre comme un canadien le fait ici, sortir. Il y aussi des endroits magnifiques ici, qu’on ne connaît pas, seulement en photos, simplement car nous avons ça dans nos esprits.