L’École du Samedi
Un homme mentionne qu’il n’a pas forcé ses enfants à apprendre le grec.
Π.Ι.: Bon, l’histoire de nos enfants en ce qui concerne le grec bien sûr, comme j’ai dit, je n’ai pas pu et je n’ai pas essayé de mettre de la pression sur mes enfants avec la manière classique, comme la plupart des Grecs, de transmettre notre race. Et ce que je nomme le côté nationaliste et raciste de cet argument, disons, je parlais toujours avec les meilleures paroles de la Grèce et j’avais toujours des livres sur la Grèce, mais la langue, je ne l’ai pas, au moins ni mon premier ni mon deuxième fils n’ont montré de l’intérêt à apprendre la langue grecque, et évidemment leur mère n’était pas grecque, mais le dernier qui se nomme Biron, en ’81, m’appelé, et cela est lié avec la – la façon dont je me suis mêlé, mêlé, je me suis impliqué, disons, avec la communauté de l’Ouest-de-l ’île où je suis devenu secrétaire au final, une dame m’a appelé et m’a dit pourquoi n’amenez-vous pas votre enfant pour étudier à l’école du samedi?
ΕΡ.: Mmm.
Π.Ι.: Et et devenez membre de la commission scolaire, et j’ai dit oui, je suis devenu membre de la commission scolaire et mon fils Biron est allé pendant deux ans à l’école du samedi, l’école duquel j’étais responsable, puisque évidemment j’avais des connaissances sur fonctionnement. Je n’étais pas le directeur de l’école, il y avait un autre monsieur qui s’appelait euh qui s’appelait, comment s’appelait-il? Je ne me rappelle pas, son nom m’échappe en ce moment, en tout cas, suite à la commission scolaire je suis rentré aussi au conseil et de cette façon a commencé la relation, maintenant Biron venait à la maison tout de suite après l’école du samedi, pendant quelques mois et il me lisait des livres grecs.
ΕΡ.: Ah.
Π.Ι.: Mais il ne comprenait pas ce qu’il lisait, mais il le lisait avec beaucoup, avec beaucoup, très bon, en grec et il me demandait qu’est-ce que ça dit et je lui disait bien sûr ce que disait ce petit livre qui se destinait aux élèves de première année aux écoles primaires grecques. L’enseignante a changé la deuxième année et il ne l’aimait pas et il a commencé à se plaindre, il ne voulait pas y aller, ce qui se pose comme problème pour plusieurs parents, même de nos jours, il ne voulait pas y aller à chaque samedi après une semaine pleine à l’école, d’aller de plus le samedi à une école grecque et sous la pression d’aller jouer au hockey, il est allé et il a joué au hockey le samedi. Et c’est pour cette raison qu’il a arrêté d’aller à l’école grecque, mais Biron comme tous mes enfants, avait cette compétence linguistique, disons, pour les langues, mais ils n’ont jamais appris le grec, et je n’ai jamais insisté, et je peux dire que d’une certaine façon je l’ai regretté plus tard dans ma vie, mais je n’ai pas eu la chance de marier une femme grecque.