Une femme raconte qu’elle a immigré au Canada pour étudier. Κ.Λ.: Je n’avais aucune raison d’immigrer au Canada, (Laughs) car mon père avait un très bon travail à l’époque, car on parle de dix-neuf… c’était après la guerre. Il avait un très bon travail, il était un employé chez la compagnie Hellénique de chemins de fer et ma grand-mère était veuve de la Marine Hellénique et elle avait une bonne retraite. Aussi, prenez en compte le fait qu’à la maison nous avions une cuisinière électrique et que personne n’avait de chose comme ça, sans entrer dans de trop grands détails, enfin il n’y avait pas de raison pour moi d’immigrer. J’ai fini l’école primaire, puis le collège, Puis le lycée Moschato à Faliro. J’étais toujours une des meilleures élèves, et j’ai passé des examens pour l’université et j’ai été admise à l’université, c’était très difficile à l’époque. On passait des examens au primaire, au collège et au lycée on passait des examens pour l’université avec toutes les matières étudiées précédemment, quand j’étais dans un collège technique, on avait des tests de Grec ancien, de Français, d’Histoire etc. Je les ai donc tous réussis, et j’ai réussi à entrer à l’université, mais cet été ma tante est venue nous voir, elle avait immigré au Canada avec sa famille, et elle a commencé à me dire à quel point le Canada est un magnifique pays, qu’il y fait bon vivre, qu’il y a de bonnes écoles, bibliothèques. J’avais commencé à apprendre l’anglais depuis que j’étais petite, et elle m’a dit : « Tu peux venir étudier là-bas » et j’ai commencé à me renseigner, etc. J’ai écrit à l’Université McGill, j’ai été admise, j’ai préparé tous mes papiers et j’y suis allée en tant qu’étudiante internationale.