ΕΡ: Okay, bien, et pouvez-vous décrire la relation avec la société canadienne pendant les premières années et a-t-elle changé au cours du temps ? Π.Κ.: Oui, oui elle a changé, ouais, oui c’était très difficile et difficile pourquoi ça l’était, tu sais, pour pouvoir vivre avec quelqu’un, ou passer du temps avec quelqu’un, on doit connaître la langue. Bien sûr, je ne suis pas allé dans une école ici pour apprendre la langue, je l’ai apprise au travail, dans la rue comme on dit, tu sais, j’ai appris l’anglais. Et donc, je ne pouvais plus passer du temps avec les étrangers, car pour pouvoir passer du temps avec quelqu’un il faut bien connaître la langue, pour faire, pour dire plusieurs choses, et on a seulement trouvé ça chez les Gr-, seulement avec les Grecs. Et donc, depuis le début on réfléchissait à comment établir l’association, on a fondé l’association ici, la nôtre, la crétoise, le club et on s’est tous rassemblé là-bas et là c’était vraiment, croyez-nous, croyez-moi, ma maison. Là-bas j’avais envie de quitter ma maison, ma maison familiale, la vraie. J’allais à ma deuxième maison, dans laquelle je trouvais du confort, de la chaleur avec les autres amis que j’avais à l’intérieur, disons, le reste des Crétois.