Contact avec la société Canadienne et les communautés d’immigrés
Cours d’école « multiculturelles »
Γ.Π.: Devrais-je te dire la vérité ? On était tous grecs. Les Grecs avec les Grecs, les Chinois avec les Chinois, les Italiens il n’y en avait pas beaucoup. On avait quelques, je ne devrais pas le dire… d’une manière raciste, les Afro-américains comme on dit maintenant, disons. Il y avait quelques portugais. On trainait avec les Portugais. Écoutez, nous…nous n’avions pas de problème, disons. En général, on trainait tous ensemble. On était tous ensemble. Parce que c’était… l’école était… je dirais que c’était, je dirais, 65% des grecs. Depuis […] on a eu des Juifs aussi, beaucoup de Juifs. Quand il y avait les vacances juives, qui étaient spécifiées, l’école était fermée. Par contre, quand c’était les vacances grecques, comme le 25 mars ou notre Pâques, ou si c’était un congé comme la Saint Georges, disons… je vous dit, c’était vide. ΕΡ.: Ah! Γ.Π.: Oui, et ce n’était pas comme si on allait à l’église, pour vous dire la vérité, vous voyez ? On allait tout simplement pas à l’école. On disait que « Ah, l’école est un jour férié, une grande célébration », on restait à la maison. Le 25 mars et, pareil, pour Pâques, on n’y allait pas. Et les professeurs savaient et ils ne disaient rien. Parce que on était 60% de l’école à être grecs. […] Absolument, à la fin, il y en avait, quand j’ai moi-même fini en 1977, il y avait huit cent, huit cent soixante enfants à l’école. Je peux dire eh… disons, que cinq cent quatre-vingt, sinon six cents étaient grecs.