Une femme fait référence à ses sentiments envers l’exclusion des enfants des écoles francophones au Québec. ΕΡ: Parfait. Alors, quelle était la plus grande difficulté ici? Μ.Υ.: Je ne crois pas que j’aie rencontré de difficultés. La seule chose qui m’a frustré c’est quand mon fils a eu six ans et il est allé à l’école nommée ‘Prince Edward’, parallèle à [...], parallèle à l’avenue Du Parc, et je suis allé avec mon fils pour l’inscrire et ils ne l’ont pas accepté. Ils m’ont donné un document à remplir qui disait que…de quelle religion, et quand moi j’ai écrit ‘Orthodoxe Chrétien’, il dit « Non, nous ne pouvons pas l’accepter parce que…parce que nous sommes une école francophone, nous enseignons la religion française ». Et ils ne l’ont pas accepté. Par contre, par la suite, quand cette école a pris cent-deux-cent élèves qui étaient venus, mais ils étaient nés ici et d’autres étaient venus de la Grèce, ils étaient obligés de changer de conseil scolaire, et ils les acceptaient, comprends-tu? Et ensuite il est allé à cette école. C’est la seule difficulté qui m’a surpris et que je n’ai pas aimé. C’était de la discrimination, mais à cette époque nous ne connaissions pas le mot ‘discrimination’, la majorité des personnes à l’époque, comprends-tu? Je n’ai pas rencontré de difficultés, je n’ai pas rencontré de difficultés du tout.