Une femme raconte qu’une part de son contrat de mariage était de travailler et de relater les difficultés, ainsi que les leçons de comportement professionnel que son mari lui donnait. br> Χ.Κ.: Eh, ils ont commencé à… où est-ce qu’on va travailler ? Dans une usine, bien sûr. Je n’aimais pas du tout coudre. Pas du tout ! ΕΡ.: Quel genre d’usine ? Χ.Κ.: Pour les vêtements qu’ils fabriquaient, des manteaux. Donc, ils m’ont emmené dans une usine où on cousait. Ils ont dit que j’avais de l’expérience. Quelle expérience avais-je avec ces machines ? Je savais un peu coudre à la main, faire un ourlet, un raccommodage, une… réparation, mais je ne savais pas coudre. Eh, ils m’ont prise. Stelios était ravi que j’aille travailler. On devait travailler. ΕΡ.: Mhm… Χ.Κ.: ΕΡ.: Et le français ? Χ.Κ.: Pas du tout ! Rien ! Seulement grec. ΕΡ: Ah, ok! Χ.Κ.: Quand ils m’ont emmenée à l’usine, ils m’ont mise à la machine, les machines étaient électriques, on avait pas d’électricité au village. ΕΡ.: Hm... Χ.Κ.: On s’éclairait avec une lampe, on avait pas de lumière. Eh, il a mis la machine au maximum. Je casse des fils, des aiguilles… Ah ! Le superviseur arrive. La femme n’avait rien dit. Elle l’a fait passer, elle l’a réparé, m’a donné un petit chiffon à faire. Je ne pouvais rien faire de tout ça. Elle dit « Stupide ! Stupide ! ». J’ai répondu « Merci », je ne savais pas ce qu’elle disait. Elle s’énervait à nouveau. « Stupide ! ». Encore plus. J’ai continué : « Merci ». Plus je lui disais « Merci », plus elle s’énervait. Mais je ne savais pas.