Russie vs. Canada
ΕΡ.1: Je voulais vous demander, vous rappelez-vous de la première fois que vous êtes allé à un match de hockey ici? br> Σ.Μ.: Oui, bien sûr!
ΕΡ.1: C’était comment?
Σ.Μ.: Je vais te dire…le premier match de hockey?
ΕΡ.2: Oui.
Σ.Μ.: Ah, au tout premier hockey je ne sais pas, puisque ça se peut que… je suis allé beaucoup, beaucoup de fois, nous n’avions pas dans le temps [...], nous avions le junior. Nous y allons souvent, mais le plus longtemps que j’ai attendu dans la file pour prendre un billet de hockey…ah…combien de temps penses-tu que j’ai attendu pour…en file?
ΕΡ.1: : Εuh, une heure?
Σ.Μ.: Hm hm! Ajoutes-en!
ΕΡ.2: Pour les juniors? Deux heures?
Σ.Μ.: Non.
ΕΡ.2: Plus?
Σ.Μ.: Tu sais combien de temps j’ai attendu? Neuf heures!
ΕΡ.1: Oh! Neuf heures!
Σ.Μ.: Pour voir. Un match de hockey. L’équipe russe venait ici. Ils jouaient avec le [...] il y avait le tournoi, avec la nationale…avec l’équipe nationale. br> ΕΡ.2: Avec l’équipe nationale et c’était quand?
Σ.Μ.: Les billets étaient tous vendus, mais jusqu’à cinq cent billets ont été gardés pour le public.
ΕΡ.2: Oui. C’était quand?
Σ.Μ.: C’était l’année…soixante-dix…
ΕΡ.2: [...].
Σ.Μ.: Je ne me rappelle pas quelle [...] c’était avec les Russes, en tout cas. Ne me demande pas pour des jours et des années, parce que…Mais c’était un match très important, c’était Russie-Canada.
ΕΡ.2: Effectivement!
Σ.Μ.: Et les billets étaient vendus….étaient tous vendus, mais il restait cinq cent billets…
ΕΡ.2: Pour vous. Pour le…
Σ.Μ.: Pour le public, et ceux-là ils ne les vendaient pas jusqu’au jour où ils ouvriraient…le matin où…nous quand nous avions fermé le restaurant, j’ai pris deux gars qui travaillaient et nous sommes allés attendre à l’extérieur de l’aréna…
ΕΡ.2: Pour acheter les billets.
Σ.Μ.: Nous attendions le matin, à neuf heures le matin qu’ouvraient les portes pour acheter les billets.
ΕΡ.2: Ça c’est incroy…incroyable.
Σ.Μ.: : Quand nous sommes allés, moi je pensais qu’il n’y aurait personnes. Il y avait un autre trois cents personnes devant nous.
ΕΡ.2: Oh mon Dieu!
Σ.Μ.: Mais c’est correct, parce qu’il restait tout de même cinq cent billets. Nous avions la chance d’acheter les billets maintenant, oui? Alors… mais tu n’as le droit qu’à deux billets par personne.
ΕΡ.2: Par personne.
Σ.Μ.: Par personne. Et une pluie a commencé et nous attendions, mais il y avait des Canadiens avec des guitarres, avec ça, nous nous amusions. Nous attendions neuf-dix heures. Dès qu’a ouvert le…quand l’aréna était ouverte…les portes, les gens étaient à deux kilomètres de loin, ils attendaient pour acheter des billets. Il devrait avoir plus de cinq mille personnes.
ΕΡ.2: Wow!
Σ.Μ.: Nous sommes rentrés, mais l’âme grec, eh!
ΕΡ.2: Oui.
Σ.Μ.: Je dis aux gars «Dès que vous achetez le billet, allez aussi à l’autre…à l’autre boîte et vous allez aller à l’autre boîte aussi» et nous avions pris une quinzaine.
ΕΡ.2: Alors, au final vous aviez acheté des billets.
Σ.Μ.: Oh, oui! Oui.
ΕΡ.2: Parfait.
Σ.Μ.: Et nous avions donné. Nous ne les avions pas vendus, mais nous les avions donnés à des amis, oui.
ΕΡ.2: Oui. Et tu es allé?
Σ.Μ.: Oui! Bien sûr!
ΕΡ.2: Et ils ont gagné?
Σ.Μ.: Ils ont gagné. Mais quand les Russes venaient, malgré le fait que je suis canadien à cent pourcent, mais d’une façon ou d’une autre, quand les Russes venaient, j’allais pour les Russes au hockey, je ne sais pas pourquoi.
ΕΡ.2: C’était l’orthodo…
Σ.Μ.: Oui!
ΕΡ.2: Quelque chose…
Σ.Μ.: Je crois que quelque chose nous…quelque chose nous liait.
ΕΡ.2: Oui.
Σ.Μ.: Oui. C’est ça.
ΕΡ.2: C’était les juniors ou bien les professionnels?
Σ.Μ.: C’était l’armé dans le temps, l’Armée Rouge venait à l’époque.
ΕΡ.2: Ok! Alors, ils ont sûrement perdu?
Σ.Μ.: Non.
ΕΡ.2: : Ils ont gangé ici?
Σ.Μ.: Nous avions gagné je crois. Je ne me rappelle pas.
ΕΡ.2: Oui.
Σ.Μ.: Des années.
ΕΡ.1: C’était le chaos?
Σ.Μ.: Chaos! Chaos!
ΕΡ.1: Tous au stade étaient…?
Σ.Μ.: : Oui, oui, oui.
ΕΡ.2: Oui.
ΕΡ.1: Que portaient-ils?
Σ.Μ.: Tous…euh…
ΕΡ.1: Des uniformes?
Σ.Μ.: Oui, des uniformes. Ils criaient tous. Maintenant, par contre, je ne suis plus avec les Russes. Maintenant je suis avec les Canadiens.
ΕΡ.2: Oui.
Σ.Μ.: Parce que, vu que mon petit-fils joue au hockey, je ne le trouve pas correct d’aller pour les Russes et je vais maintenant avec les Canadiens et les grands match qui avaient lieu j’allais toujours…mais je me rappelle dans le temps, et pour les énerver et tout, dès que marquaient les Russes, je criais pour…dès que les Russes marquaient un but, je criais pour les Russes. [Rires].
ΕΡ.1: Ils regardent vers ici. Parfait!