Une femme décrit comment elle a du mal à s’ajuster à la nouvelle réalité culturelle du Canada et parle principalement des relations entre les Canadiens et les Canadiennes. Α.Κ: Quand je suis arrivée en Juillet 1968, je suis arrivée la semaine du rodéo. Et à ce moment tout le monde était habillé plutôt en… en blue jeans, en cowboys et en Indiens et on m’avait acheté une très belle robe et je ressemblais à une princesse indienne. J’ai écrit la première lettre que j’ai envoyée sur l’île, c’était l’endroit qu’on voit dans les films, dans les westerns, où ils portent des jeans et ont des pistolets. Et la vie paraissait, les gens étaient très différents. L’anglais que j’avais appris, car j’avais des professeurs d’anglais et que j’avais passé un certificat quand j’avais 16 ans. Mon anglais était très soutenu. Et je disais aux gens : « Comment allez-vous ? ». Alors que des gens, et particulièrement des jeunes femmes que j’avais rencontrées, me disaient quand elles me voyaient : « Salut ! ». Il y a eu aussi l’adaptation culturelle. J’essayais de les tenir bras dessus bras dessous mais on me disait que « On ne fait pas ça ici, on ne fait pas ça, ce n’est pas comme ça qu’on fait ». Quand un visiteur et ami de la famille Johnston m’a demandé de sortir avec lui, je lui ai dit « Date Wednesday ! ». Donc, l’aspect culturel était très… important pour moi, car je n’avais pas… D’accord, je parlais la langue mais je ne connaissais pas la culture. Et je n’avais pas de personnes grécophones pour m’aider à m’ajuster à la culture. Eh… la gentillesse des gens… ça m’a fait aimer le pays.