Π.Τ.: La Sainte Trinité était la seule église dans le coin et pendant la première année, et le jour du vendredi saint, l’église était quasiment pleine. Le samedi saint eh, il y avait aussi quelques personnes dehors, mais pas l’Hellénisme qu’il y a aujourd’hui par contre, mais la communauté hellénique, selon les estimations de l’époque, par les spécialistes, était d’environ, environ 4 000 personnes en tout, pas plus. Mais après par contre, chaque année venaient plusieurs milliers de personnes et l’école grecque que la communauté grecque avait à l’époque, et il y avait environ 40-50 enfants qui étudiaient là-bas, c’était maintenant impossible de, de faire rentre, disons, les enfants grecs qui venaient de Grèce et à l’époque, je m’en souviens très bien, à une assemblée générale en 1900… ça devait être… ralentissons pour que je ne perde pas, le fil. Je suis venu en ’52, en ’55 trois ans plus tard le président était quelqu’un qui s’appelait Papachristides, qui était aussi un armateur, et un homme très capable. À une assemblée générale à la Sainte Trinité, dans le grand hall, c’était le seul endroit qui, appartenait à la communauté grecque, on y allait et on écoutait, j’y allais aussi en tant qu’auditeur. Et après Papachristides a dit : « Écoutez les gars. Ceci et cela arrivent, l’hellénisme arrive constamment. Des milliers, en trois-quatre ans, ils ont atteint et je ne sais pas comment plusieurs milliers. Les enfants grecs arrivent et c’est impossible de trouver de la place dans cette école. Il faut faire quelque chose ». Et ils ont commencé, ils ont commencé à s’organiser et ils ont acheté ce large terrain qu’on a aujourd’hui, et l’église Saint Georges a été construite, plus tard l’école « Socrates » et tous les autres bâtiments qui sont présents ici.