Un homme confie qu’il continue à s’intéresser à la situation politique actuelle en Grèce. Γ.Μ.: Je vais vous dire quelque chose maintenant, avec mon ami le journaliste qui venait souvent ici et maintenant il n’est plus en vie. Il venait à chaque jeudi, et nous nous assoyions ensemble et nous jasions. Alors eh, un…un de ces Jeudis il est venu et moi je n’étais pas de bonne humeur. Et il me dit : « Qu’est-ce qu’il y a? ». « Αh! » Je dis. « Je suis triste » dis-je. « Notre Premier Ministre a un problème cardiaque, et il a fait une chirurgie à Londres et je ne sais pas ce qu’il va se passer ». « Non... » il me dit « ... Bouchard va très bien ». C’était dans le temps où Bouchard est tombé malade et ils lui ont coupé la jambe à cause de sa maladie… ΕΡ.: Αh, oui! Oui! Γ.Μ.: … Avec cette maladie maline qui mange la chair. Je dis: «Eddie, je ne parle pas de Bouchard, je parle de Andreas Papandreou». Il s’est jeté vers le plafond... « Mon Dieu! » il dit « Quarante-deux ans plus tard et tes pensées demeurent toujours en Grèce! ». Je lui dis « Écoute! La Grèce c’est la plus belle patrie et j’ai quitté à dix-neuf ans. J’avais l’image complète de ce que c’est la Grèce et je ne l’oublie pas ». « Mes enfants » Je dis « Sont Canadiens, ils sont ici Québécois, mais moi, je serais Grec jusqu'à ma mort ». « Il ne change pas… » je dis « Le Grec. Et tu sais quoi? Il se sentira toujours nostalgique de son village, de son endroit, de son île, peu importe s’il est pauvre ou laid ». Je dis « Puisque là, même les roches, même les buissons ont leur propre odeur ».