Trudeau et le sentiment d’appartenance
Un homme explique comment la politique de Pierre Trudeau a affecté la vie, mais aussi la perception des immigrants grecs envers le gouvernement canadien.
Π.Ν.: Trudeau, avec les droits, les droits humains qu’il a créé, te disait: «Toi, monsieur, tu es un membre égal de la société comme n’importe qui d’autre qui a…que n’importe qui d’autre qui vie ici dans…dans…ce pays».
ΕΡ.: Αh...
Π.Ν.: Alors toi … euh…attends…
ΕΡ.: Bien, disons…Avant…qu’était la réalité? Qu’est-ce qui se passait avant d’abord? Avant, disons, pour vous qui n’étaient pas… qui étaient…
Π.Ν.: Avant, il y avait les Anglo-Saxons.
ΕΡ.: Ils étaient privilégiés?
Π.Ν.: Privilégiés, bien sûr!
ΕΡ.: Dans quoi étaient-ils privilégiés, d’abord?
Π.Ν.: Avant, eux ils venaient ici, ils venaient ici sans application. Ils venaient et ils pouvaient rester ici. Ils avaient les…ils devaient avoir les emplois en premier, surtout les emplois gouvernementaux, et ensuite le reste. Tu ne trouvais pas. À…à l’administration, la plupart étaient des Écossais et des Anglais.
ΕΡ.: C’est pour cette raison qu’il y a un [...] n’est-ce pas?
Π.Ν.: Oui, quand tu allais…quand tu allais quelque part, ils ne te traitaient pas comme ils traitaient les leurs, leurs amis qui y étaient. Ils t’avaient comme…ils t’avaient comme un citoyen de deuxième, troisième classe. Trudeau a fait de tout le monde un citoyen de première classe.
ΕΡ.: La question que se pose un Grec qui n’a pas vécu ici est bonne! Trudeau a voté les lois, bref.
Π.Ν.: Oui, oui.
ΕΡ.: Était-ce facile? Les Canadie…Était-ce mis en vigueur immédiatement? C’est-à-dire…
Π.Ν.: Oui, oui. Il te dit: « Monsieur, peu importe ce que tu es…tu es, tu appartiens ici, c’est ton pays ».
ΕΡ.: Les Anglais...
Π.Ν.: Tu n’es pas…tu n’es pas immigrant comme ils t’interpellaient toute ta vie. Tu es Canadien.
ΕΡ.: Et les Canadiens Anglo-Saxons, ont-ils exécuté cela normalement?
Π.Ν.: Bien sûr, oui.
ΕΡ.: Il n’était pas question qu’ils…je ne sais pas…Vous comprenez qu’il y a…
Π.Ν.: Non parce que quand tu connais tes droits humains, tu l’affronte, « Eille qu’est-ce que tu me dis là? »;
ΕΡ.: Αh, alors Trudeau vous a aussi donné le droit de pouvoir vous plaindre plus…plus fortement.
Π.Ν.: Bien sûr! Il ne vaut pas te plaindre quand…de demandé à chacun quand tu voyais qu’il a lésé ton droit. Si l’employé ne te servait pas, tu allais…tu allais à son gérant et tu te plaignais et par la suite au…au…au représentant du gouvernement.
ΕΡ.: Avant Trudeau…avant Trudeau c’était plus difficile, n’est-ce pas?
Π.Ν.: C’était très difficile.
ΕΡ.: Ah, très difficile?
Π.Ν.: Oui. Je te dis il nous a donné l’opportunité de dire que nous étions des membres égaux de la société, avec tout le reste.
ΕΡ.: Bien!
Π.Ν.: Et cela a fait du bien au Canada, parce qu’il te dit: «Monsieur, quand...».
ΕΡ.: C’est ça que nous voulons inclure dans le musé! Pourquoi le fait qu’il vous a tous mis égaux a fait du bien pour le Canada? Ça! Pour que tout le monde l’entende!
Π.Ν.: Parce que…parce que tu te sens comme si t’étais chez-toi. Tu sens que…que, que euh…Toi tu as tes droits, comme l’autre citoyen, alors tu sens que tu ne te fais pas traité injustement.
ΕΡ.: Alors, tu fais plus d’efforts pour le Canada.
Π.Ν.: Bien sûr tu fais plus d’efforts! Tu dis, moi mon pays, je vais le soutenir mon pays, je vais faire mon possible. Je suis ici! Je ne partirais pas! Je contribuerai à aider ce pays et la société. C’est bon pour toute la société.
ΕΡ.: Bien!