‘La Voix Grecque’, le premier programme de télévision grec
ΕΡ.: Nous sommes rendus au point où vous commencez avec le…
Δ.Α.: Nous avions commencé avec la station de radio en ’67. En ’68 nous commençons la première télévision grecque au monde entier, il n’y avait pas encore de télévision en Grèce.
ΕΡ.: Bien, dites-moi un peu… vous rappeliez-vous de comment…comment…comment ça s’appelait?
Δ.Α.: Ah, ‘La Voix Grecque.’
ΕΡ.: Grecque....et les deux s’appelaient ‘La Voix Grecque’?
Δ.Α.: Oui, oui, les deux, ‘La Voix Grecque’, oui.
ΕΡ.: Et la radio...
Δ.Α.: ‘La Voix Grecque’ télévision le premier au monde, c’est-à-dire qu’en Grèce, il n’y avait pas encore d’antenne qui diffusait, pas de télévision encore, c’est-à-dire Papadopoulos ne l’a pas…Papadopoulos l’a fait…c’est la dictature qui l’a fait entre les années ’68 et ’69 je crois…
ΕΡ.: Quand il a établi la YENED.
Δ.Α.: Nous étions les premiers en Amérique, il n’y avait pas de radio, de télévision, ça n’existait pas, il y avait des stations de radios, mais pas de télévision grecque. Et, qu’est-ce que nous y mettrions? À partir du moment où nous avions réussi à avoir la station et ils nous donnaient du temps de diffusion et ils pourraient avec une antenne, écouter de la télévision grecque et plus tard, avec la télévision par câble, avec l’établissement de la télévision par câble.
ΕΡ.: Par câble, oui.
Δ.Α.: Mais au début, avec antenne. Que devrions-nous mettre? Le consul de Winnipeg était un avocat, né à Winnipeg, mais il faisait aussi…il faisait aussi les tâches du consul, du consul grec qui ne se faisait pas payer, il était bénévole.
ΕΡ.: Αh, l’honorable, oui.
Δ.Α.: Oui, oui. Et il se nommait ‘Merkouris’. Εuh, euh, euh! « Que voulez-vous? » il dit. Je dis « Ceci et cela », « Nous avions ouvert une radi…une station de télévision maintenant, nous avons la radio… ». Il dit : « La radio, je l’écoute aussi… », il me dit « La radio, très beau ». C’est une très belle chose. Nous avions maintenant de la radio pour mettre dans la voiture, avec du grec et de la musique, oui? « Mais… », il dit, « Télévision », il dit, « Vous êtes les premiers à avoir commencé la télévision… » et nous disions « Nous n’avons pas de matériel, nous n’avons pas de matériel ». Et le consul, Merkouris, monsieur Merkouris – une très bonne personne, disons – il dit « je vais parler avec l’ambassadeur à Ottawa, l’ambassadeur, l’ambassadeur grec et nous allons vous contacter… », il dit, « Demain, après-demain, ce qu’il me répondra ». Il nous contacte le prochain jour et il nous dit « Venez à mon bureau ». Nous allions à son bureau de nouveau et il nous dit, « Nous avions des bonnes nouvelles, l’ambassadeur garantie que vous allez recevoir les films de la Grèce…des films! Des films! Des films, les rouleaux, oui? Avec de l’argent de la Grèce, la paie. « Vous, votre seule tâche est de le mettre à jouer, oui? ». Au cinéma, puisque nous diffusions aussi aux cinémas, les films, et de là à la télévision. Mais l’ambassadeur nous a dit, via le consul, garantie, « Toutes les publicités que la Grèce nous enverra, vous êtes obligés de les inclure à la télévision et au cinéma. » C’est-à-dire, tu sais la…la propagande, comment dire? Ce que faisait…les projets qui se déroulaient en Grèce.
Δ.Α.: Et puisque plusieurs Grecs ne voulaient pas les voir, les aéroports, les écoles, les gymnases, les universités, comment dire, ce que fait le gouvernement, un gouvernement.
ΕΡ.: Je comprends.
Δ.Α.: Et nous avions promis que à partir du moment où ils…
ΕΡ.: Αh, alors vous diffusiez aussi les topiques? br> Δ.Α.: Il a dit qu’avec les films, il fallait diffuser aussi ces choses.
ΕΡ.: Bien, ok, oui.