Résidence permanente

Un homme raconte qu’il a rempli les conditions et a donc été accepté par l’agence d’immigration canadienne en tant que résident permanent.
ΕP.: Pourquoi avez-vous choisi de quitter la Grèce pour venir au Canada?
Γ.Α.: J’ai travaillé pendant trois ans à Corcyra dans un très grand hôtel étranger. Je travaillais là-bas en tant que superviseur, mais le problème était que je ne travaillais que six mois à l’année. Les six autres mois l’hôtel était fermé et je me retrouvais sans travail, sachant que je ne pouvais rester six mois sans travail, j’ai décidé de partir.
ΕP.: Oui, oui, oui, oui. Pourquoi le Canada?
Γ.Α.: Le Canada est arrivé sur un coup de chance. J’ai rempli des demandes pour aller soit aux États-Unis, en Australie ou au Canada, pourvu que l’un m’accepte. Les USA ont refusé ma demande car je n’avais pas de soutien financier, le Canada et l’Australie m’ont tous deux accepté. Je pouvais y aller en tant que résident permanent. Pourquoi donc le Canada ? Car les billets étaient moins chers.
ΕP.: Ok. Et l’agence d’immigration vous a dit comme ça que vous pouviez être un résident permanent ?
Γ.Α.: Non, non. Je fais partie d’une catégorie particulière : à l’époque il y avait des gens qui, s’ils parlaient français ou anglais et qu’ils avaient un diplôme et une expérience dans le monde du travail quelque part, qu’ils n’étaient toujours pas mariés à l’âge de 30 ans, ils avaient priorité pour immigrer au Canada. On les… on les acceptaient si facilement. Donc, je suis allée à un entretien de langue à… à… à l’ambassade canadienne dans le département francophone, car à l’ambassade le Québec avait une salle à part, pour ceux qui veulent venir au Québec afin qu’ils aient un entretien avec un représentant de la province en français. Je les ai convaincus que je parlais français assez bien et ils m’ont fait venir ici. À partir de ça, ils m’ont ensuite offert la résidence permanente, à l’inverse de la majorité des gens qui sont venus en bateau. Je suis un cas à part. Cela dit, j’ai eu le statut de résident permanent dès que j’ai quitté Athènes.