Un homme fait référence aux difficultés à la complétion de l’éducation de base en Grèce. ΕΡ.: Et en Grèce, vous avez fréquenté l’école jusqu’à quelle année? Β.Κ.: Si je te dis jusqu’à quelle année j’ai fréquenté l’école, tu ne vas pas me croire. En raison de pauvreté, j’ai complété l’école à des tutorats de soirée. J’ai fréquenté ces cours jusqu’en troisième année, et ensuite, vu que mon père, dès l’âge de sept ou huit ans, me mettait à l’aider avec les animaux et partout avec d’autres travaux agricoles, il fallait que j’y aille. Nous donnions un agneau à chaque trois mois, mon père le donnait à l’enseignant, un enseignant de notre village, au nom de Georgiades Giannis, pour qu’il me fasse du tutorat pour que j’apprenne à écrire et à lire. Ma vie à moi était difficile, personnellement, dû à la pauvreté, ce qui nous a forcé à immigré pour vivre un peu mieux, et Dieu merci, ici, je ne dis pas que tout était beau et facile. C’était difficile. Mais comme je vous ai dit auparavant, mais enfants ont grandi sans même que je le réalise. Ma femme les amenait au soccer, au hockey, les amenait au nord pour faire du ski. Moi j’étais au travail du matin au soir. Puisque c’est de cette façon que nous pouvions vivre à l’aise et éduquer nos enfants. Ma femme ne travaillait plus après qu’elle avait accouché et tout.