Alliances Politiques
L'informant parle de la coopération entre les associations grecques et les politiciens français.
B.K.: Non, cela n'a pas changé. Ok, petit à petit, dans le temps avec l'association et cetera, nous avions rencontré, par exemple, je vous dirais maintenant le... je ne me rappelle d’un, qui est décédé maintenant, le [...] qui était à l'époque le [...], il était ministre...quelque part et je me rappelle que à chaque évènement qu'organisait l'association, nous les invitions et ils venaient, et cetera, vous savez, et nous avions formé une relation amicale entre, entre nous, et cetera, vous savez. Des Anglais, des Français, la plupart, à l'époque étaient des politiciens, bien sûr. Nous avions rencontrés plusieurs d'entre eux et nous avions de bonnes relations, et dans plusieurs cas, ils aidaient aussi l'assoc...l'association je veux dire, pour des choses, et cetera, dont il avait besoin, vous savez.
ΕΡ.: Génial.
B.K.: Par exemple, comme je vous ai dit, ce monsieur que nous avions à l'immigration qui était de l'association canadienne...pour que tu deviennent citoyen canadien. Tous les nôtres qui allaient, nous les donnions un papier 'Association Dodécanèse', ils allaient... « Tu iras à tel et tel ». Ils allaient, et cetera. Ce n'était rien de spécial, bien sûr, et cetera, mais cela nous aidait tout de même, disons et cetera, vous savez, à ce que nous devenions des citoyens canadiens.
ΕΡ.: Très bien. Et ces politiciens comment...comment aviez-vous une relation? Comment est-ce arrivé? Comment aviez-vous créé une relation avec eux?
B.K.: Euh, les relations se sont formés petits à petits puisque nous sommes arrivés dans le temps et cetera, ok. À l'époque, avec l'association, je me rappelle, nous avions plusieurs communications avec le consulat grec et, nous nous retrouvions par chance à un évènement, le consulat a organisé quelque chose… j'étais à l'époque, je ne me souviens pas, président...vice-président, peu importe, le conseil là, disons de l'association et il y avait bien sûr des étrangers aussi comme eux...Lui, le [...] que je vous dis, et cetera, était...il aimait beaucoup les Grecs, il les aimait beaucoup les Grecs. Et petit à petit, de là nous avions commencé à se connaître, l'un et l'autre.
ΕΡ.: Très bien.
B.K.: Bien sûr non...je veux dire pour l'assoc...pour les affaires de l'association et non personnelles.