Arrival in Toronto
Image of a waving woman and a man disembarking from an airplane via
passenger steps. They are flanked by Red Cross and Ontario flags, and women in
Red Cross uniforms standing at attention.
Source: GCHP Clara Thomas Archives Photographs
Les bagages des voyageurs
AN.: Et après, une autre image est dans cette salle énorme que vous avez probablement vue au – Musée du Quai 21, Fin… il y avait des groupes de personnes. Des familles, je présume. Eh… et quelques… hum… Des officiers ou plutôt des policiers, je Ne pense pas qu’il y avait d’autres gens. Mais surtout eh… après… des officiers… Ceux-ceux de l’immigration et… quelques femmes, qui devaient être sœurs. Soit des infirmières de l’ordre Victoria, je suppose, mais elles pouvaient – non, elles pouvaient être avec la Croix-Rouge. Il pouvait y avoir des volontaires, mais je ne pense pas. Maintenant il y a des bénévoles partout, mais Après, je ne pense pas qu’il y en avait à l’époque. Il devait y avoir, après, outre le personnel médical, qui faisaient le – premier « check-up », pour les symptômes… les plus visibles. Eh… il y avait plusieurs… de… Il y avait des infirmières ou du personnel médical. Et, parce que… De plus, il y avait beaucoup de coureurs. L’un d’entre eux Nous a donné trois boîtes – qu’on n’avait jamais vues avant – des cornflakes Kellogg’s. qu’on a prises pour le voyage en train. On ne les a pas ouvertes tout de suite. Eh, parce qu’on ne – on ne savait pas ce que c’était. C’était un essai pour faire de la publicité du produit à de nouveaux clients. C’était l’image – la première image Du Canada, sur le continent. C’était à l’intérieur d’une énorme salle de réception, on enregistrait, on vérifiait, on attendait. Eh… Il y eu des moments difficiles, comme hum… eh… le statut que nous avions, le statut de touriste, ils nous regardaient un peu de travers, vous savez. À ce moment, le tourisme… Ma mère avait nécessairement un coffre avec nos affaires, en plus de la valise, donc c’était… c’était évident que… qu’on était venus pour rester. Eh… il y avait des moments où… bien sûr je ne parlais pas. Ma mère connaissait un peu d’anglais. Mon père… pas du tout. Donc ma mère avait le rôle de répondre. Et je pense que cela m’a grandement marqué, qu’ils n’avaient pas d’interprètes. Ca m’a vraiment marqué. Mais je ne me souviens pas qu’il y ait eu des interprètes. Ni pour les Italiens, ni pour les Grecs. Après, les vérifications des affaires. On a dû tout ouvrir.