Un «τελεβίζιο» pour le billet gagnant! Un extrait publicitaire de l'Association des Roumeliots, La Tribune Canandienne-Grecque, 17/11/1960 Source: le livre "Ce que le temps n'a pas effacé." de Michalis Mouratidis, Toronto 2016.
«Nous empruntons des mots étrangers, mais nous les modifions»
Une description intéressante du grec montréalais. Le processus de l'intégration et du prêt linguistique des mots anglais dans le système morphologique grec est souligné. Exemples typiques: brekaro (brake+aro) 'freiner' baseris (bus+ -eris), 'conducteur d'autobus'.
ΑN.: Ah...c'est très étrange...Quand je faisais mon Certificat de Terminologie Française, j'ai mené un sondage: 'Le dialecte des Grecs de Montréal.' Dans ce sondage, j'ai démontré que nous, les Grecs, oui...nous introduisons des mots étrangers dans notre vocabulaire, mais nous les changeons. Nous les hellénisons. Le mot «frenaro»., par example, ou «brekaro»., pour un anglophone. Ou le mot «basi». ou «baseris»…«Baseris» c'est un mot que l'on ne trouvera ni dans un dictionnaire anglais, ni grec, mais «baseris» sera compris par les Grecs ici. Le mot «hodokas» sera compris aussi. Il y a plusieurs mots, pas seulement le mot «stofa». Avez-vous vu mon «boi»? Que signifie-t-il ?