Lutte antidictatoriale à Montréal

Une femme parle de ses efforts dans la lutte antidictatoriale. A ce moment ont commencés mes efforts. ‘Makriyannis’ ouvre, c’était une organisation démocratique, dont nous faisions tous partie, tout…tout ce que nous croyions. Il y en avait du parti communiste, d’autres étaient du PAM, d’autres du PAK, d’autres étaient…de divers organisation qui existaient à l’époque, suite au coup. Euh, notre travail était d’amener le problème de notre patrie à la société canadienne. Avec des démonstrations que nous organisions, des démonstrations. À plusieurs moments, mon lit ne me voyait pas pendant des jours. Je rentrais pour prendre une douche et je partais. J’allais au travail et ensuite j’allais directement à ‘Makriyannis’ pour faire le reste. Dans le temps de la junte, nous avions travaillé beaucoup, euh...beaucoup et fort. Nous avions réussi à envoyer des avocats d’ici à de différents tribunaux qui avaient lieu pour les euh…comme ils les interpellaient « Communistes », pour les compatriotes. Nous fabriquions des émetteurs pour qu’ils puissent communiquer entre eux, lesquelles, je me rappelle très bien, je les ai amenés ici à Montréal de l’Allemagne, je les ai amenés par la suite en Angleterre, parce que je ne pouvais pas aller en Grèce, ils avaient confisqué mon passeport parce que j’étais un très bon enfant, et je les ai laissés là au monsieur…à la maison de Merkouris, le frère de Mélina. Euh, aussi ‘Grèce Libre’, le journal de PAM, venait de l’Italie à chaque jeudi, et mon travail était, avait l’aide des autres, de vendre le journal afin de faire de l’argent et de l’envoyer.