Ici vous avez vu toute la Grèce

Un homme évoque l’installation de la communauté grecque à Montréal.Les amitiés que nous avons formés, on s’est lentement habitué aux gens. J’ai rencontré ma femme en ’65, en ’67 je me suis marié, d’autres amis se sont mariés aussi et donc, eh… on a fini, disons, à être environ cinq cent personnes du même endroit, du Dodécanèse. De Kos, de différentes îles. De Symi, de Chalki etc., eh…. La vie… on avait besoin de rien, je pense que ceux d’entre nous qui avons émigré à Montréal, ou même Toronto, je ne sais pas comment ça se passe là-bas, nous étions assez chanceux pour s’installer proches les uns des autres. C’est-à-dire, de l’avenue du Parc à la station Parc. Vous voyez, on avait créé, une multitude de grecs, comptés à soixante, soixante-dix mille. Donc, c’était comme un bon, second état grec. Et vous savez quoi ? Sa beauté était qu’il était divers. C’est-à-dire, on voyait là-bas toute la Grèce, des îles, de Crète, du Péloponnèse, de la Grèce centrale, de l’Épire, de Macédoine, de Thrace, des îles Ioniennes et donc… enfin, cette mosaïque était une beauté, eh… on pouvait voit toute la Grèce, on l’avait ici, devant nos yeux. C’était une grande grandeur. On pouvait avoir nos différences, surtout et d’abord, tous ceux qui habitaient en Grèce, les Péloponnésiens et tout, à cause du drame qu’ils ont vécu pendant la Guerre civile.