Chambres à louer

Un homme décrit son expérience de collocation avec d’autres personnes quand il venait d’arriver au Canada.
ΕΡ.: Avoir votre cousin sur place, comment est-ce que ça vous a aidé ?
Γ.Ο.: Quand je suis venu j’ai dû trouver quelque part où dormir. Je suis resté six mois, on est resté ensemble. Après je suis parti, car je ne pouvais pas rester chez lui indéfiniment. Il avait aussi une petite amie à l’époque. Après ils se sont mariés. J’ai loué une chambre. Quand je suis arrivé les chambres n’étaient pas, elle n’étaient pas louées comme elles l’étaient avant. Avant, dans une maison comme la mienne, trois familles pouvaient y vivre. J’ai eu l’expérience de choses comme ça dans les années 70. Après huit mois pendant lesquels je payais le loyer, pour une chambre, désolé, j’ai décidé de vivre tout seul dans… de trouver quelque chose et j’ai trouvé un 3 ½ en sous-sol et au moins je vivais tout seul et… vous savez c’est la vie… si on est libre chez soi, on peut faire ce qu’on veut, parce que quand deux ou trois chambres étaient louées il y avait dix personnes dans une maison. C’était dur j’ai vécu ça, mais pas pendant longtemps. Pour six mois j’ai vécu là-bas.
ΕΡ.: Et donc, vous avez vécu ça pendant six mois, vous souveniez-vous où était la maison ?
Γ.Ο.: Oui. Elle était sur Hutchinson et Saint Joseph. Parallèle à l’avenue du Parc.
ΕΡ.: Et où habitiez-vous, il y avait tellement de familles et de gens ensemble…
Γ.Ο.: On n’habitait pas avec des familles. Une famille et trois amis, trois filles y vivaient et j’avais une chambre pour moi. Deux sœurs vivaient dans une chambre, l’autre fille vivait dans une troisième chambre, moi dans une autre et la famille qui avait un enfant, ils avaient deux chambres car la maison était grande, mais, tout de même, aller aux toilettes était un problème si elles étaient occupées par quelqu’un d’autre.