“Wanted” Wedding in the Holy Trinity. Montreal. Nicky Kontapini's Photo Archive. Source: Immigrec
« Sache que nous t’avons fiancé
Un homme raconte que même s’il avait reçu beaucoup d’offres de mariage à Montréal, sa famille lui avait arrangé un mariage avec une fille du village. Ι.Μ.: Ah, la femme! Oh! Ne serait-ce pas mieux si vous me demandiez comment on s’est rencontré ? ΕΡ: Non, dites-moi et… Ι.Μ.: Ah! Tout d’abord je connaissais bien sûr la femme de Grèce, mais on ne s’était jamais parlé. Je l’avais rencontrée, mais à distance. C’est arrivé avec un mariage arrangé. Avec des échanges de photos, tout ça. ΕΡ: Pouvez-vous m’expliquer, comment cela s’est-il passé pour vous ? Ι.Μ.: La surprise ? Donc, comme ils m’avaient forcé, comme pour l’autre chose aussi, à l’époque il y avait beaucoup de filles qui venaient au Canada pour être femmes de ménage. J’avais reçu plusieurs propositions. De là où j’habitais, de certains amis dont les sœurs étaient ici etcetera. J’ai écrit à mes parents. Ils m’ont répondu : « Non, on te trouvera une fille ». Et enfin, il m’ont trouvé une femme. Quand, un soir, j’ai eu la surprise de ma vie, j’ai fini mon service, je suis rentré chez moi, j’ai vu une lettre où l’on m’avait écrit : « Sache qu’on t’as fiancé à cette fille ». C’était la plus grande surprise. Et donc, ça a commencé. Après on a dû envoyer une invitation bien sûr, attendre etcetera. ΕΡ: Mais où vous êtes-vous mariés ? Ι.Μ.: Ici. ΕΡ: Ici. Ι.Μ.: Au Saint George. Onze mariages le même jour. Vous pouvez y croire ? Parce que vous dit, à l’époque il y avait aussi beaucoup d’immigrés illégaux, qui voulaient s’installer. Non, il n’y avait pas de filles en situation illégale, la plupart d’entre elles étaient venues suite à une invitation de femmes de chambre. Mais il y avait beaucoup de marins.