Grandmother II Photo in Greece. Return to leave the child there and be cared by grandmother. Source: Immigrec
Séparations difficiles
Une femme raconte qu’elle a envoyé ses enfants en Grèce, parce qu’ils étaient très nostalgiques. Σ.Κ.: D’accord, on a embarqué à bord du train, ça nous a pris deux jours dans le train, on est venu là ! Mon frère est venu nous chercher au train ! Eh, je suis restée avec mes enfants, pendant quatre mois, je suis restée avec mes enfants , mais après les enfants disaient : « On voulait la Grèce, on ne voulait pas ça, on voulait la Grèce ! », « Je veux grand père ! Je veux grand père ! » disait Vangelis. Soula pas trop. Pour moi, laisser et abandonner Gregoris ici, ce n’était pas possible ! ΕΡ.: Oui ! Σ.Κ.: Que peut-on faire ! Gregoris dit « Renvoie les enfants et on va venir aussi après ! Ça ne peut pas se passer, je ne peux pas le supporter ! » dit-il. ΕΡ.: Oui! Σ.Κ.: “Goûte l’eau, si l’eau est bonne, dit-il, on va rester ! » dit Gregoris. ΕΡ.: L’eau? Σ.Κ.: Oui! ΕΡ.: Oui? Σ.Κ.: Il a goûté l’eau! ΕΡ.: L’eau, d’accord! Σ.Κ.: Eh, d’accord! Pas si bonne mais voilà! On est restés à l’appartement là-bas. ΕΡ.: Avec votre frère ? ΣΚ: Thanasis! Ouais! ΕΡ.: Oui! Σ.Κ.: Donc, ils ont envoyé les enfants avec un ami de mon frère, Thanasis. Ils ont aussi envoyé, les amis ont envoyé leur enfant chez leur mère, qui a aussi pris mes deux enfants. ΕΡ.: Et ils sont revenus? Σ.Κ.: Et ils sont revenus! ΕΡ.: Ah, wow! Σ.Κ.: Ils étaient heureux mais je pleurais! ΕΡ.: Eh, oui! Comment c’était ça, que vous les ayez quittés? Σ.Κ.: Après à Athènes, mon père est allé les chercher! ΕΡ.: Oui! Σ.Κ.: Ils étaient heureux, heureux! Oh, les appels, oh… les lettres que j’écrivais chaque jour! ΕΡ.: Oui! Σ.Κ.: Chaque jour! Des cent vingt livres que je pesais, je suis descendue à quatre-vingt-dix, quatre-vingt livres !